Aucune épreuve ne m’a autant effrayée que ma première chimio . Ma mère avait choisi de ne pas en recevoir. Elle désignait ce traitement sous deux vocables: diable et poison.
Et vous êtes arrivées, la main tendue, comme une évidence. Votre présence, vos rires, votre écoute, ainsi que vos savoureux et innombrables petits plats Tupperware, ont sauvegardé mon appétit et apaisé mon âme.
Quand les méandres de ce long tunnel tournent de nouveau au noir et au glauque, y penser me redonne courage et le goût d'en rire. Merci.
À suivre...
Image: Prothèses capillaires, Société canadienne du cancer.